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Nouvelle traduction : The ITUC does not have an affiliate in...
Jueves 9 de abril de 2015
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La Libye peine à reconstruire les institutions de l’État depuis l’éviction et la mort de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Les groupes armés rivaux, y compris les forces de sécurité affiliées au gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli et les milices loyales au gouvernement intérimaire rival basé dans l’est de la Libye ont continué à se battre, tuant des civils et détruisant des infrastructures vitales. On estime à 1,3 million le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire en Libye. Des dizaines de milliers de réfugiés, de demandeurs d’asile et de migrants restent dans une situation sombre, car ils ont été exposés à des arrestations arbitraires et à des enlèvements par les milices et sont régulièrement victimes de la traite des êtres humains et d’abus par des groupes criminels.
En mars 2020, les délégués libyens ont désigné un gouvernement d’unité nationale comme nouvelle autorité intérimaire censée remplacer les précédentes autorités opposées. Les groupes armés et les autorités sont restés responsables d’exactions systématiques, notamment de milliers de personnes placées en détention arbitraire de longue durée, d’homicides illégaux, de torture et de disparitions forcées.
La CSI ne compte aucune organisation affiliée en Libye.
La Libye a ratifié la Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948) en 2000 et la Convention n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective (1949) en 1962.