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Acquittement du Comité exécutif de la KESK mais poursuite de la répression antisyndicale
Martes 1ro de septiembre de 2020
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Le 3 mars, la Haute Cour pénale d’Ankara a rejeté les accusations infondées en matière pénale à l’encontre des sept membres du Comité exécutif de la confédération turque KESK, affiliée à la CSI, dans une décision confirmant que l’appel à la paix ne peut être considéré comme un délit par la loi turque.
Dans un communiqué de presse publié en janvier 2018, le Comité de la KESK avait lancé un appel en faveur de la paix, mettant en garde contre l’impact de l’incursion de l’armée turque à Afrine, en Syrie, en particulier sur le peuple kurde, et a critiqué le détournement des ressources vitales destinées à répondre aux besoins sociaux et économiques urgents en Turquie.
Dans le cadre d’une autre affaire, dont l’audience est prévue le 9 mars, Arzu Çerkezoglu, présidente de la centrale syndicale DISK, affiliée à la CSI, fait l’objet de poursuites pénales, risquant d’être condamnée à une peine de prison pour avoir critiqué l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie, en juin 2016. Plusieurs autres syndicalistes font encore l’objet de poursuites.
«La Turquie demeure l’un des pays les plus hostiles pour les syndicalistes dans le monde. Nous appelons le gouvernement d’Erdogan à mettre un terme à la répression à l’encontre des syndicats et d’autres organisations dans le pays pour avoir simplement exercé leurs droits légitimes, ainsi qu’à retirer l’ensemble des peines et des chefs d’accusation infondés qui ont été prononcés», a déclaré la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.